Posts Tagged: Désir

Love and Fear – Michael Leunig

There are only two feelings.
Love and fear.
There are only two languages.
Love and fear.
There are only two activities.
Love and fear.
There are only two motives,
two procedures two frameworks,
two results.
Love and fear.
Love and fear.

Amen.

Leunig

Seeds sent to me… Thomas Merton

It is God’s love that speaks to me in the birds and streams; but also behind the clamor of the city God speaks to me in His judgments, and all these things are seeds sent to me from His will.

If they would take root in my liberty, and if His will would grow from my freedom, I would become the love that He is, and my harvest would be His glory and my own joy.

Thomas Merton,Seeds of Contemplation

Rosée du matin

Truth’s star

Gentils coquelicots

J’ai descendu dans mon jardin
Pour y cueillir du romarin.

(Refrain)
Gentil coqu’licot, Mesdames,
Gentil coqu’licot, nouveau !

Pour y cueillir du romarin
J’ n’en avais pas cueilli trois brins
Qu’un rossignol vint sur ma main
Il me dit trois mots en latin
Que les homm’s ne valent rien
Et les garçons encor bien moins !
Des dames, il ne me dit rien
Mais des d’moisell’ beaucoup de bien.

« Même au soleil de midi, on peut trouver de l’ombre »

Can you make your voice visible?

Nearly caught the Firebird

I desired you in the night

With my soul have I desired thee in the night; yea, with my spirit within me will I seek thee early.

De nuit je t’ai désiré de toute mon âme, et dès le point du jour je te rechercherai de mon esprit.

Med min sjel lengtes jeg efter dig om natten, og med min ånd søkte jeg dig.

Isaiah 26:9

Sur le pressoir, Margot ma jolie

Sur le pressoir

Sous les étoiles de septembre
Notre cour a l’air d’une chambre
Et le pressoir d’un lit ancien ;
Grisé par l’odeur des vendanges
Je suis pris d’un désir étrange
Né du souvenir des païens.

Couchons ce soir
Tous les deux, sur le pressoir !
Dis, faisons cette folie ?…
Couchons ce soir
Tous les deux sur le pressoir,
Margot, Margot, ma jolie !

Parmi les grappes qui s’étalent
Comme une jonchée de pétales,
Ô ma bacchante ! roulons-nous.
J’aurai l’étreinte rude et franche
Et les tressauts de ta chair blanche
Ecraseront les raisins doux.

Sous les baisers et les morsures,
Nos bouches et les grappes mûres
Mêleront leur sang généreux ;
Et le vin nouveau de l’Automne
Ruissellera jusqu’en la tonne,
D’autant plus qu’on s’aimera mieux !

Au petit jour, dans la cour close,
Nous boirons la part de vin rose
Oeuvrée de nuit par notre amour ;
Et, dans ce cas, tu peux m’en croire,
Nous aurons pleine tonne à boire
Lorsque viendra le petit jour.

Gaston COUTÉ (1880-1911)