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Margot Krebs Neale aux jARTdins de Montagny-en-Vexin – Exposition 2017

Les 15èmes jARTdins de Montagny ont été pour moi l’occasion de très belles rencontres mais aussi bien sûr l’occasion de faire un travail personnel à exposer.

Comme ce travail m’a amenée à présenter 5 montages accompagnés de réflexions et de commentaires, je vais présenter l’ensemble sur cette page et vous pourrez cliquer sur chacune des photos si vous le souhaiter pour trouver une page plus complète consacrée soit au Passé, soit aux Chemins de Vie, soit au Désir, soit au Rêve soit enfin au Silence.

Le thème que je me suis donné d’abord en anglais :Being & Belonging est devenu au fil du travail Intégrité et Intégration

Le Passé

J’essaie de dire d’où je viens… chacun de nous est un puzzle.

Chemins de Vie

remettre en question les valeurs qui nous font vivre.

Le Désir

La question du désir

Le Mystère

«Ce n’est pas tout le monde qui peut photographier ses rêves»

Le Silence

Passé fait de silence, choix et désir habités de silence, rêves pays du silence pour finir essayer de photographier le silence

Margot Krebs Neale aux jARTdins de Montagny-en-Vexin – Exposition 2017

Les 15èmes jARTdins de Montagny ont été pour moi l’occasion de très belles rencontres mais aussi bien sûr l’occasion de faire un travail personnel à exposer.

Comme ce travail m’a amenée à présenter 5 montages accompagnés de réflexions et de commentaires, je vais présenter l’ensemble sur cette page et vous pourrez cliquer sur chacune des photos si vous le souhaiter pour trouver une page plus complète consacrée soit au Passé, soit aux Chemins de Vie, soit au Désir, soit au Rêve soit enfin au Silence.

Le thème que je me suis donné d’abord en anglais :Being & Belonging est devenu au fil du travail Intégrité et Intégration

Le Passé

J’essaie de dire d’où je viens… chacun de nous est un puzzle.

Chemins de Vérité

remettre en question les valeurs qui nous font vivre.

Le Désir

La question du désir

Le Mystère

«Ce n’est pas tout le monde qui peut photographier ses rêves»

Le Silence

Passé fait de silence, choix et désir habités de silence, rêves pays du silence pour finir essayer de photographier le silence

Hommage aux Gueules cassées d’Aline Bourdiol-Deloche

Aline Bourdiol-Deloche a conçu une exposition de céramiques autour des Gueules cassées, un hommage à son père, Poilu de la Grande Guerre. Son travail est l’expression de forces qui l’habitent. Les gueules cassées se sont imposées à elle. Elles font partie de son histoire personnelle. Ses œuvres naissent du pétrissage de l’argile, elle sculpte la terre et la cuit.
Sophie Girard pour LA DÉPÊCHE.fr

Éloi est le premier d’une série de visage qui précède les Gueules cassées. Il m’a vraiment plu avec son air à la fois jeune et primitif, entre visage et masque.

Éloi

Un artiste est quelqu’un que l’on peut rencontrer avant de le rencontrer

L’année dernière j’ai visité l’église Saint Gervais Saint Protais de Gisors et j’y ai trouvé beaucoup de sujets d’émerveillement, parmi eux de grandes toiles. Pour me souvenir du nom de l’artiste j’ai photographié son message. Cette année aux jARTdins de Montagny où j’exposais mon travail avec 61 autres artistes, j’ai vu dans un des jardins le même personnage qui m’avait touchée dans l’église de Gisors, et j’ai pu rencontrer son dessinateur Brigitte Breyton et je crois pouvoir dire qu’une amitié avait déjà commencé à Gisors qui est née à Montagny.

Manchester

Cathedral Gardens, artist Melanie Jackson

Life and my kitchen

Wisława Szymborska – Portrait from memory

PORTRET Z PAMIĘCI

Wszystko na pozór się zgadza.
Kształt głowy, rysy twarzy, wzrost, sylwetka.
Jednak nie jest podobny.
Może nie w takiej pozie?
W innym kolorycie?
Może bardziej z profilu,
jakby się za czymś oglądał?
Gdyby coś trzymał w rękach?
Książkę własną? Cudzą?
Mapę? Lornetkę? Kołowrotek wędki?
I niechby co innego miał na sobie?
Wrześniowy mundur*? Obozowy pasiak?
Wiatrówkę z tamtej szafy?
Albo – jak w drodze do drugiego brzegu –
po kostki, po kolana, po pas, po szyję
już zanurzony? Nagi?
I gdyby domalować mu tu jakieś tło?
Na przykład łąkę jeszcze nie skoszoną?
Szuwary? Brzozy? Piękne chmurne niebo?
Może brakuje kogoś obok niego?
Z kim spierał się? Żartował?
Grał w karty? Popijał?
Ktoś z rodziny? Przyjaciół?
Kilka kobiet? Jedna?
Może stojący w oknie?
Wychodzący z bramy?
Z psem przybłędą u nogi?
W solidarnym tłumie?
Nie, nie, to na nic.
Powinien być sam,
jak niektórym przystało.
I chyba nie tak poufale, z bliska?
Dalej? I jeszcze dalej?
W najzupełniejszej już głębi obrazu?
Skąd, gdyby nawet wołał,
nie doszedłby głos?
A co na pierwszym planie?
Ach, cokolwiek.
I tylko pod warunkiem, że będzie to ptak
przelatujący właśnie.

(Krakow, 2009.)

PORTRAIT FROM MEMORY

Everything seems to agree.
The head’s shape, the features, the silhouette, the height.
But there’s no resemblance.
Maybe not in that position?
A different colour scheme?
Maybe more in profile,
as if looking at something?
What about something in his hands?
His own book? Someone else’s?
A map? Binoculars?A fishing reel?
And should he be wearing something different?
A soldier’s uniform in ‘39? Camp stripes?
A windbreaker from that closet?
Or – as if passing to the other shore –
up to his ankles, his knees, his waist, his neck,
deluged? naked?
And maybe a backdrop should be added?
For example a meadow still uncut?
Rushes? Birches? A lovely cloudy sky?
Maybe someone should be next to him?
Arguing with him? Joking?
Drinking? Playing cards?
A relative? A chum?
Several women? One?
Maybe standing in a window?
Going out the door?
With a stray dog at his feet?
In a friendly crowd?
No, no, all wrong.
He should be alone,
that suits some best.
And not so familiar, so close up?
Farther? Even farther?
In the furthermost depths of the image?
His voice couldn’t carry
even if he called?
And what in the foreground?
Oh anything.
As long as it’s a bird
just flying by.

Translation Clare Cavanagh

#happyvalentinesday

Not anyone who says, "I'm going to be
careful and smart in the matters of love,"
who says, "I'm going to choose slowly,"
but only those lovers who didn't choose at all
but were, as it were, chosen
by something invisible
and powerful and uncontrollable
and beautiful and possibly even
unsuitable--
only those know what I'm talking about
in this talking about love.

Mary Oliver

Through the darkness and mystery – Leunig

What will you do, God, when I die?

Was wirst du tun, Gott, wenn ich sterbe?

Was wirst du tun, Gott, wenn ich sterbe?
Ich bin dein Krug (wenn ich zerscherbe?)
Ich bin dein Trank (wenn ich verderbe?)

Bin dein Gewand und dein Gewerbe,
mit mir verlierst du deinen Sinn.

Nach mir hast du kein Haus, darin
dich Worte, nah und warm, begrüßen.
Es fällt von deinen müden Füßen
die Samtsandale, die ich bin.

Dein großer Mantel lässt dich los.
Dein Blick, den ich mit meiner Wange
warm, wie mit einem Pfühl, empfange,
wird kommen, wird mich suchen, lange -
und legt beim Sonnenuntergange
sich fremden Steinen in den Schoß.

Was wirst du tun, Gott? Ich bin bange.

Rainer Maria Rilke, 26.9.1899, Berlin-Schmargendorf

What will you do, God, when I die?

What will you do, God, when I die?
I am your pitcher (when I shatter?)
I am your drink (when I go bitter?)

I, your garment; I, your craft.
Without me what reason have you?

Without me what house
where intimate words await you?
I, velvet sandal that falls from your foot.
I, cloak dropping from your shoulder.

Your gaze, which I welcome now
As it warms my cheek,
Will search for me hour after hour
And lie at sunset, spent,
On an empty beach
Among unfamiliar stones.

What will you do, God? It troubles me.

Rilke, The Book of Hours I, 36

photo Margot Krebs Neale